Le 6 mai 2024, Mahamat Idriss Déby Itno a été élu président du Tchad avec 61 % des voix, selon les résultats officiels. Une victoire saluée par certains comme l’aboutissement d’un processus de transition, mais perçue par d’autres comme la consolidation d’un pouvoir militaire hérité. Trois ans après la mort de son père, Idriss Déby, tué au front, le nouveau chef de l’État hérite d’un pays sous tension : opposition affaiblie, armée tout-puissante, société civile muselée et diplomatie sous surveillance.
À l’occasion du septième anniversaire de son parti, Les Transformateurs, célébré le 30 avril, Succès Masra a adressé une lettre ouverte au président Mahamat Idriss Déby Itno, dans laquelle il l’exhorte à « changer de cap pour que le changement voulu par le peuple devienne réalité ». Cette sortie publique, dans un style personnel et direct, a suscité une vive indignation dans les cercles proches du pouvoir.
Didier Mazenga, envoyé spécial du président congolais Félix Tshisekedi, s’est rendu au Tchad mardi 18 février. Une visite effectuée au retour du sommet de l’Union africaine, avec un message du président Tshisekedi adressé à son homologue tchadien, sollicitant une aide militaire, selon une source proche du dossier. Cette demande intervient alors que le M23, soutenu par le Rwanda, progresse dans le Sud-Kivu après avoir pris le contrôle des deux grandes métropoles de l’est, Goma et Bukavu.
Dans une déclaration officielle qui a fait l’effet d’une onde de choc, le président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno a dénoncé une tentative d’assassinat...
Les propos d’Emmanuel Macron, évoquant une prétendue « ingratitude » de dirigeants africains et affirmant que certains ne seraient plus à la tête de pays souverains sans l’intervention militaire française, ont suscité de vives réactions au Sénégal et au Tchad.
Le Tchad poursuit ce dimanche 29 décembre son triple scrutin, marquant la fin de trois années de transition politique. Hier, les premiers à voter étaient la diaspora, les militaires et les populations nomades. Aujourd’hui, c’est au tour de la majorité des électeurs inscrits de se rendre aux urnes.
L’armée française a amorcé son retrait du Tchad avec le départ de deux Mirage 2000 ce mardi 10 décembre. Cette première étape a été officialisée à la mi-journée par l’état-major des armées tchadiennes. Ce retrait fait suite à la décision du gouvernement tchadien, le 28 novembre dernier, de mettre fin aux accords de coopération, de défense et de sécurité avec la France.
Le Groupe de concertation des partis politiques (GCAP), qui regroupe une quinzaine de partis d'opposition tchadiens, a exprimé son étonnement face à la décision...