Pour la première fois depuis plus d'un an, les présidents de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, et du Rwanda, Paul Kagame, ont eu un entretien ce mardi 18 mars au Qatar, sous la médiation de l'émir, afin de trouver une solution à la crise sécuritaire qui touche l'Est de la RDC. Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir la rébellion du M23, qui contrôle de vastes zones des provinces du Sud et du Nord-Kivu. Ces accusations sont corroborées par plusieurs rapports des Nations unies, bien que Kigali les réfute.
Malgré la poursuite des combats dans la région des Kivu et une crise humanitaire qui déplace des centaines de milliers de personnes, la pression diplomatique sur le Rwanda s'intensifie. L'ambassadeur rwandais à Bruxelles a été convoqué par les services de la cheffe de la diplomatie européenne, marquant ainsi la première manifestation d'une unité européenne sur le conflit en République démocratique du Congo.
L’ancien ministre rwandais de la Défense, aujourd’hui en charge de la Coopération régionale, a été placé sous sanctions par le Trésor américain pour son implication présumée dans le soutien militaire et financier apporté par Kigali aux rebelles du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Le gouvernement rwandais a décidé, ce mardi 18 février, de suspendre sa coopération de développement avec la Belgique. Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les deux pays, exacerbées par la position de Bruxelles sur le conflit en cours à l'est de la République démocratique du Congo.
La République démocratique du Congo a annoncé, ce mercredi 12 février, la fermeture de son espace aérien à tous les avions civils et d’État immatriculés ou opérant depuis le Rwanda. Cette interdiction, justifiée par des préoccupations sécuritaires liées au conflit armé dans l’est du pays, a un impact direct sur les opérations de RwandAir, la compagnie aérienne nationale du Rwanda.
Un sommet réunissant la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) s’ouvre ce vendredi à Dar-es-Salaam, en Tanzanie, pour discuter de la crise persistante dans l’Est de la République démocratique du Congo. Jusqu’à présent, ces deux organisations régionales ont mené des processus de paix distincts. Le président du Kenya et actuel dirigeant de l’EAC, William Ruto, a confirmé la participation, samedi, des chefs d'État congolais et rwandais. En amont de cette rencontre présidentielle, les ministres des Affaires étrangères se réunissent dès aujourd’hui pour harmoniser les positions des deux blocs régionaux.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a lancé un appel aux témoins et aux parties prenantes pour documenter les crimes commis à Goma et dans l’ensemble de la région du Nord-Kivu. Cette initiative intervient alors que les violences persistent et que les bilans humains s’alourdissent. Selon plusieurs agences des Nations unies, plus de 2 000 corps ont été inhumés, tandis que 900 dépouilles restent entreposées dans les morgues et les hôpitaux de la plus grande ville de l’Est congolais. De nombreux cadavres demeurent encore visibles dans certaines rues.
Accusé par la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), le Burundi et le G7 de soutenir l'insurrection dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), le Rwanda a fermement réagi le dimanche 2 février, dénonçant des allégations infondées.
Mercredi 29 janvier, la situation à l'est de la République Démocratique du Congo a connu une nouvelle escalade avec l'occupation de plusieurs quartiers de...
Près de 300 ressortissants roumains travaillant aux côtés des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont quitté Goma ce mercredi pour être évacués vers leur pays d'origine via le Rwanda.