À dix-neuf mois de la présidentielle d’avril 2026, la candidature de Romuald Wadagni, ministre des Finances et de la Coopération, continue d’alimenter la controverse politique au Bénin. Choisi par la majorité présidentielle pour porter ses couleurs, il fait face à une forte contestation de l’opposition, qui dénonce une situation de conflit d’intérêts.
La majorité présidentielle béninoise a levé toute ambiguïté sur la succession du chef de l’État. Ce week-end, Romuald Wadagni, ministre d’État chargé des Finances et de la Coopération, a été désigné candidat unique de la coalition formée par l’Union progressiste pour le renouveau démocratique (UPR) et le Bloc Républicain (BR), pour le scrutin présidentiel du 12 avril 2026.
Il avait le profil et les compétences pour briguer le poste, mais Romuald Wadagni, ministre béninois de l’Économie et des Finances, ne présentera pas sa candidature à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD). Une décision qui marque un tournant dans les préparatifs pour la succession du Nigérian Akinwumi Adesina.