Une délégation biélorusse de haut niveau, conduite par le vice-Premier ministre Viktor Karankevich et accompagnée de six ministres, a achevé le lundi 10 mars une visite de deux jours à Benghazi, dans l'est libyen, sous le contrôle du maréchal Khalifa Haftar. Au cours de cette visite, six accords-cadres ont été signés avec le gouvernement dirigé par Oussama Hamad, couvrant des domaines clés tels que la santé, l'agriculture, l'industrie et le pétrole. Parmi les membres de la délégation figuraient également des représentants des services de renseignements biélorusses.
La Libye a annoncé le lancement d’un appel d’offres pour l’exploitation de nouveaux blocs pétroliers, une première depuis 17 ans. Cette initiative a été dévoilée lundi 3 mars par Masoud Suleiman, président par intérim de la Compagnie Nationale du Pétrole (NOC). Avec cette ouverture aux investisseurs étrangers, le pays cherche à moderniser son secteur énergétique et à relancer l’exploration, malgré un contexte politique et sécuritaire fragile.
La République du Congo consolide sa position en tant qu’acteur clé du secteur pétrolier en Afrique, portée par une série de projets stratégiques. TotalEnergies intensifie ses activités sur les champs Moho Bilondo et Moho Nord, tandis que Perenco développe les sites de Tchibouela II et Tchendo II. Ces expansions visent à accroître la production nationale et à renforcer la compétitivité du pays sur le marché mondial des hydrocarbures.
Le groupe français TotalEnergies met fin à ses activités au Mali après plus de vingt-cinq ans de présence. Ses opérations ont été rachetées par Coly Energy Mali, une entité affiliée à la société béninoise Bénin Petro. Cette transaction, finalisée après une année de négociations, a été bien accueillie par les autorités maliennes.
Le Dr. Omar Farouk Ibrahim, un fervent défenseur de l'intégration énergétique en Afrique et une figure clé dans le lancement de la Banque africaine de l'Énergie, occupe actuellement le poste de Secrétaire général de l'Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO). Lors de sa récente visite à Cotonou pour le Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO, nous avons eu l'opportunité de le rencontrer. Cet échange a permis d'explorer en profondeur le projet ambitieux de la Banque africaine de l'Énergie ainsi que les récents développements au sein de l'APPO. Le Dr. Ibrahim a également partagé sa vision pour l'avenir énergétique du continent, offrant des perspectives éclairantes sur les défis et opportunités à venir.
Le ministre libyen du Pétrole et du Gaz ainsi que son chef de cabinet ont été arrêtés, mercredi 7 août, sur fond de soupçons de corruption. Cette arrestation répond à un mandat d’arrêt émis par le procureur général de Tripoli, Al Seddik al-Sour. Une énorme polémique a éclaté après la publication d’un communiqué du procureur annonçant la nouvelle de cette arrestation. Ce dernier ne cite pas le nom du ministre, ce qui pose un problème. Deux ministres sont bel et bien chargés du ministère du Pétrole et du Gaz dans le gouvernement de l’Ouest libyen dirigé par Abdelhamid Dbeibah.
Face à des défis persistants liés à l'approvisionnement local, la raffinerie Dangote du Nigéria, d'une capacité de 650 000 barils par jour, a entamé des discussions stratégiques avec la Libye afin de garantir un flux régulier de pétrole brut. Cette raffinerie, la plus grande du continent, est située près de Lagos et a été construite par Aliko Dangote avec pour objectif de réduire la dépendance du Nigéria aux importations de carburant. Malgré son statut de premier producteur de pétrole en Afrique, le Nigéria fait face à des problèmes structurels comme le vol de pétrole, le sabotage des pipelines et un manque d'investissements, compliquant ainsi l'approvisionnement local.
Avec un million de barils de brut à bord, ce précieux chargement sera traité dans une installation près de Marseille. Le Bénin a finalement autorisé le transit de cette exportation historique, offrant ainsi un passage vital pour Niamey.