Dans un communiqué lu dimanche 6 avril dans soirée à la télévision malienne, les trois pays membres de l'AES (Alliance des États du Sahel), le Mali, le Niger et le Burkina Faso, annoncent rappeler leurs ambassadeurs accrédités en Algérie. Une décision prise après la destruction d'un drone de l'armée malienne par Alger dans la nuit du 31 mars au 1er avril. « Un acte d'hostilité du régime algérien », selon le communiqué de l'AES. Selon Alger, le drone en question avait pénétré dans le territoire algérien, ce que conteste Bamako. L'armée malienne avait elle assuré que le drone n'était pas entré sur le territoire algérien.
La disparition de Ladji Tambadou, un commerçant malien de 28 ans, suscite l'inquiétude et la mobilisation de ses proches. Résidant habituellement à Libreville, au Gabon, où il tient une boutique d'alimentation, il a été appréhendé il y a plus de trois mois par des forces de sécurité maliennes lors d'un séjour familial à Diangounté-Kamara, dans la région de Kayes. Depuis, sa famille est sans nouvelles.
Le village de Dianké, situé entre Léré et Niafunké, a été contraint à l’abandon après un ultimatum lancé par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), affilié à al-Qaïda. Le mardi 19 février au soir, les jihadistes ont ordonné aux habitants de partir sans donner d’explication, poussant la majorité d’entre eux à fuir vers des campements de fortune ou des villages voisins comme Diartou et Sambani.
L'armée malienne et ses alliés ont mené une série d'opérations militaires les 16 et 17 février dans la vallée du Tilemsi, située entre les régions de Kidal et de Gao. Ces actions ont entraîné la mort de sept combattants du Front de libération de l'Azawad (FLA), désignés comme « terroristes » par les autorités maliennes, ainsi qu'une trentaine de civils, dont des femmes et des enfants, selon plusieurs sources locales.
Le groupe français TotalEnergies met fin à ses activités au Mali après plus de vingt-cinq ans de présence. Ses opérations ont été rachetées par Coly Energy Mali, une entité affiliée à la société béninoise Bénin Petro. Cette transaction, finalisée après une année de négociations, a été bien accueillie par les autorités maliennes.
Le général Abdel Fattah al-Burhan, à la tête de l’armée soudanaise, est arrivé au Mali le samedi 11 janvier pour une visite d’amitié et de travail de 48 heures. À son arrivée à l’aéroport de Bamako, il a été accueilli par le chef de la junte malienne, le général Assimi Goïta. Cette rencontre vise à renforcer les relations bilatérales dans plusieurs domaines clés.
Le général Abdoulaye Maïga a été nommé Premier ministre de transition du Mali le 21 novembre 2024. Sa prise de fonction a été rapidement suivie de l’annonce de la composition du nouveau gouvernement, marquée par une continuité des figures clés : le général Sadio Camara reste à la Défense, le général Ismaël Wagué à la Réconciliation, Abdoulaye Diop aux Affaires étrangères, et Alousseini Sanou à l’Économie. Cependant, l’arrivée du général Maïga à la Primature constitue la principale nouveauté, suscitant des réactions contrastées au sein d’une opinion publique déjà polarisée par la transition en cours.
Le Premier ministre malien, Choguel Maïga, s’est exprimé de manière critique sur la gestion de la transition par la junte militaire au pouvoir. Il dénonce son exclusion des décisions majeures, pointe une prolifération des partis politiques pro-junte et alerte sur les risques d’un retour en arrière pour le pays. Des déclarations qui révèlent des tensions croissantes au sommet de l’État, dans un contexte politique et sécuritaire déjà fragile.
Le commandant Daouda Konaté, secrétaire général du syndicat des surveillants de prison au Mali, a été localisé après avoir été porté « disparu » depuis le 25 octobre. Le 30 octobre, il a été placé sous mandat de dépôt et inculpé pour « atteinte au crédit et à la sûreté de l'État ». Cette arrestation fait suite à ses critiques sur le système carcéral malien, en particulier concernant les conditions de travail des surveillants et la situation dans les prisons.