Depuis le renversement d’Ali Bongo le 30 août 2023, le général Brice Clotaire Oligui Nguema dirige la transition militaire au Gabon. Une transition qui a débouché, le 13 avril dernier, sur son élection à la présidence pour un mandat de sept ans, avec 90,35 % des voix selon les chiffres provisoires du ministère de l’Intérieur. Un sacre politique pour cet officier de carrière, longtemps formé et promu au sein du système Bongo dont il s’est pourtant engagé à s’affranchir — sans rompre totalement avec ses codes et ses habitudes.
À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle prévu pour le samedi 12 avril, les candidats encore en lice n’ont plus que quatre jours pour convaincre les électeurs indécis. Cette campagne électorale contraste fortement avec celles de 2009, 2016 et 2023, autrefois marquées par une opposition mobilisée contre le président sortant Ali Bongo. Cette fois, le contexte est tout autre : le chef de la transition bénéficie d’un large soutien au sein du paysage politique, réduisant considérablement la tension électorale habituelle.
Le Gabon a annoncé avoir réglé une partie de sa dette. Dans un communiqué publié le mercredi 19 mars, le gouvernement a confirmé avoir débloqué près de 18 milliards de francs CFA pour apurer ses arriérés auprès de la Banque mondiale. Cette annonce marque un engagement du pays à respecter ses obligations financières envers les bailleurs internationaux.
Le général Brice Clotaire Oligui Nguema a annoncé, ce lundi 3 mars, sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 12 avril 2025. Se présentant comme un « bâtisseur », il affirme avoir libéré le pays et ambitionne désormais de conduire le Gabon vers la prospérité.
L'Assemblée nationale et le Sénat du Gabon ont adopté le nouveau code électoral, perçu comme une avancée majeure en matière de transparence et d'équité dans les processus électoraux. Paul Biyoghe Mba, député et président par intérim du Parti démocratique gabonais, le parti écarté du pouvoir par les militaires, a salué ce nouveau texte.
Au Gabon, la Commission nationale de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite s'intéresse de près à un contrat de fourniture d'électricité conclu avec la société turque Karpowership. Deux ministres en fonction sont dans son collimateur : Mays Mouissi, ancien ministre de l'Économie et actuel ministre de l'Environnement, ainsi que Charles Mba, ministre du Budget. Des soupçons de pots-de-vin ou de rétro-commissions pèsent sur la signature de cet accord.
La disparition d’Hervé Patrick Opiangah, homme d’affaires influent et ancien ministre des Mines sous le régime de transition gabonais, continue de susciter de nombreuses interrogations. Une semaine après ses convocations par la police judiciaire, il demeure introuvable, alimentant rumeurs et spéculations.
Ce samedi 16 novembre, plus de 850 000 électeurs gabonais ont participé à un référendum décisif portant sur l’adoption d’une nouvelle Constitution, à un peu plus d’un an du renversement de l’ex-président Ali Bongo. Le projet, soutenu par le régime de transition, propose un système centré sur un exécutif fort, avec notamment un mandat présidentiel étendu à sept ans.
Le Gabon s’apprête à vivre un tournant politique majeur. Ce dimanche, 848 000 citoyens gabonais sont appelés à voter lors d’un référendum pour approuver ou rejeter un projet de nouvelle Constitution. Les bureaux de vote ouvriront à 7h et fermeront à 18h. Ce texte propose une refonte complète du régime politique, en établissant un régime présidentiel et en abandonnant le régime semi-parlementaire en vigueur depuis des décennies.
La campagne pour le référendum constitutionnel au Gabon débutera le 7 novembre et se terminera le 15 novembre, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Hermann Immongault, lors d'une conférence de presse récente. Ce scrutin, prévu le 16 novembre, permettra aux Gabonais de choisir entre deux bulletins : le vert pour voter "oui" et le rouge pour voter "non" à la nouvelle Constitution, qui introduirait un régime présidentiel en remplacement du régime semi-parlementaire actuel.