Ébéniste de formation et créateur d’exception, Tony Gaubert a fait du bois un langage, et du geste un art. À travers la maison Perle d’Écrin, il réinvente la notion de luxe : silencieux, durable, profondément humain.

L’élégance naît du bois
Dans un univers où le luxe est parfois superficiel, Tony Gaubert lui rend son essence : la matière, la patience et le geste. Depuis son atelier parisien, cet ébéniste d’exception façonne le bois comme d’autres taillent le diamant. Fondateur de Perle d’Écrin, maison de luxe créée en 1999, il s’impose comme une référence du luxe artisanal français. Chacune de ses créations est une œuvre à part entière. « Chaque fibre raconte une histoire », confie-t-il. Chez lui, le bois n’est pas une ressource, mais un langage. Ébène profond, acajou tigré, amarante, érable ondé, wengé, bubinga et padouk se métamorphosent sous ses mains en objets d’une élégance rare, façonnés dans le respect des traditions de l’ébénisterie française.
L’art de sublimer le précieux
Les créations de Perle d’Écrin sont bien plus que des coffrets : ce sont des objets de vie, conçus pour durer et se transmettre. La maison réalise des boîtes à bijoux, des coffrets à montres, des caves à cigares, mais aussi des écrins à clefs de berlines de luxe, des urnes funéraires d’exception, et désormais des écrins connectés, véritables passerelles entre tradition et innovation. Ces pièces hautement technologiques, équipées de systèmes de sécurité intelligents ou de capteurs d’ouverture discrets, illustrent la capacité de Tony Gaubert à conjuguer savoir-faire ancestral et modernité.
Chaque objet conjugue rigueur artisanale et émotion intime, associant bois rares et cuirs nobles, finitions dorées, serrureries d’art et incrustations fines.
« Un écrin n’est jamais un simple contenant, dIXIT Tony Gaubert. C’est un gardien de mémoire. »
Une vision : sublimer sans trahir
Dans le court-métrage Perle d’Écrin, l’art de sublimer le bois réalisé par Dina Amani, il illustre sa philosophie avec poésie : une princesse moderne cueille un diamant pour le déposer dans un écrin façonné par l’homme. Un geste simple, presque sacré, qui résume toute la démarche du créateur — préserver le rare, magnifier le vrai, sans jamais le travestir. La direction artistique, proche de l’univers de Chanel ou d’Hermès, magnifie la lumière, les textures et la lenteur du geste.
Racines africaines et inspiration universelle
Amoureux de l’Afrique, continent d’où proviennent certaines de ses essences les plus précieuses, Tony Gaubert entretient un lien profond avec la nature africaine. Il affectionne l’eucalyptus d’Éthiopie, bois exotique noble par sa densité et sa rareté, ainsi que les bois rares de République Démocratique du Congo, dont il admire la richesse chromatique. Présent au salon Tonga Mboka 2025, il y a célébré le dialogue entre artisanat et créativité africaine. Prochainement, il se rendra au Sénégal, en quête d’essences locales, dans une approche responsable et durable.
L’homme derrière la matière
Marié et père de famille, Tony Gaubert incarne la figure du bâtisseur moderne, attaché à la transmission et à la continuité. Il ne revendique pas le statut de designer, mais celui d’architecte du temps — un homme qui conçoit pour durer, loin de l’éphémère. Dans un monde dominé par la vitesse, il défend la lenteur du geste, la précision du détail et la beauté du vrai. Ainsi, entre la commande et la livraison, quelques semaines peuvent s’écouler car chaque pièce est unique et travaillée dans les moindres détails.
Un héritage vivant
Derrière le raffinement des boîtes et coffrets, se dessine une ambition : réconcilier l’artisanat, le luxe et la mémoire. Chez Perle d’Écrin, chaque objet porte une âme. Le bois devient symbole de durabilité, de transmission et d’élégance silencieuse. Comme le résume son fondateur :
« Le luxe, c’est ce moment où la main et la matière fusionnent pour créer l’intemporalité.»





