La vision de Firmin Matoko est celle d’une UNESCO ancrée dans son époque : plus juste, plus innovante, et résolument tournée vers l’avenir. Il souhaite y promouvoir une gouvernance mondiale où toutes les cultures contribuent à l’invention du monde de demain, au-delà des fractures héritées du passé.
Candidat au poste de directeur général de l’UNESCO, cet économiste du développement, originaire du Congo-Brazzaville, entend porter une voix africaine forte au sein de l’une des plus importantes institutions multilatérales. Après plus de deux décennies au sein de l’organisation, où il a notamment occupé le poste stratégique de Sous-directeur général pour la priorité Afrique, Firmin Edouard Matoko connaît les rouages de l’UNESCO comme peu d’autres.
Sa candidature s’inscrit dans un moment clé. Partout sur le continent, les appels à une restitution du patrimoine, à l’équité culturelle et à la justice mémorielle se font entendre. Pour Firmin Matoko, l’Afrique ne peut plus être reléguée au second plan dans la fabrique du récit mondial : elle doit au contraire être actrice de son propre avenir, et co-auteur des politiques culturelles et éducatives globales.
À l’UNESCO, il s’est attaché à renforcer l’accès des États africains aux programmes de l’organisation, et à faire reconnaître la valeur du patrimoine matériel et immatériel africain. Sa candidature à la direction générale incarne une ambition claire : ouvrir un nouveau chapitre pour une institution plus représentative, plus inclusive, et véritablement en phase avec les défis contemporains.
Alors que les institutions internationales font face à une crise de légitimité, la proposition portée par Firmin Matoko apparaît comme une réponse audacieuse et nécessaire : celle d’un leadership africain tourné vers l’innovation, la diversité culturelle, et le renouveau diplomatique.
