Après une confrontation houleuse entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche le 28 février, de nombreuses réactions ont émané des dirigeants occidentaux, soulignant leur solidarité avec l’Ukraine. L’altercation entre l’ex-président américain et le président ukrainien a profondément choqué les alliés européens, qui ont immédiatement réaffirmé leur soutien à Kiev et à son dirigeant.
L’Union européenne a réitéré son engagement à soutenir Zelensky en lui adressant un message clair : « Vous ne serez jamais seul ». Les présidents de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du Conseil européen, Antonio Costa, ont exprimé leur soutien sur les réseaux sociaux, appelant l’Ukraine à rester forte et déterminée. « Soyez courageux, n’ayez pas peur », ont-ils déclaré, réaffirmant leur volonté de travailler pour une paix juste et durable.
Kaja Kallas, la haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères, a également pris la parole, soulignant la nécessité pour l’Europe de jouer un rôle de leadership face à la situation. « L’Ukraine fait partie de l’Europe », a-t-elle ajouté, insistant sur l’importance d’un soutien européen fort à Kiev.
Dans cette dynamique, le président français Emmanuel Macron a également rappelé que l’agresseur dans ce conflit était la Russie, et que l’Ukraine avait le droit de se défendre. Lors d’une visite au Portugal, il a souligné l’importance de remercier ceux qui soutiennent l’Ukraine et de respecter ceux qui continuent à lutter. Macron a aussi évoqué la possibilité d’une discussion sur la dissuasion nucléaire, se montrant ouvert à des réflexions sur l’autonomie stratégique de l’Europe face aux tensions croissantes.
Les messages de solidarité se sont multipliés à travers l’Europe, avec Olaf Scholz, le chancelier allemand, qui a souligné que l’Ukraine pouvait compter sur l’Allemagne et l’Europe pour chercher une paix juste et durable. Donald Tusk, le dirigeant polonais, et Pedro Sánchez, le Premier ministre espagnol, ont également réaffirmé leur soutien inébranlable à Kiev.
De son côté, Giorgia Meloni, la Première ministre italienne, a appelé à la convocation rapide d’un sommet entre les États-Unis, l’Europe et leurs alliés afin de discuter ouvertement des défis actuels, avec l’Ukraine en tête des priorités.
Cependant, une voix discordante s’est élevée du côté de Viktor Orban, le Premier ministre hongrois, qui a salué l’approche de Donald Trump, affirmant que le président américain avait défendu la paix avec courage. Cette position, semblable à celle de Moscou, a été critiquée par de nombreux autres responsables européens.
En réaction à cette polémique, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe, Maria Zakharova, a exprimé son soutien à Trump et son vice-président J.D. Vance, les qualifiant de « modérés » face à ce qu’elle a appelé l’« ordure » que représenterait Zelensky.
Malgré cette division, la majorité des leaders européens reste fermement alignée derrière l’Ukraine, réaffirmant que la Russie est responsable de la guerre et que l’Ukraine doit pouvoir défendre son territoire. La solidarité européenne envers Kiev semble plus forte que jamais, même face aux tensions géopolitiques croissantes.