Alors qu’il s’apprête à quitter la Maison Blanche, Joe Biden s’adresse ce lundi 13 janvier au département d’État pour un discours d’adieu consacré à la politique étrangère. Le président sortant mettra en lumière ce qu’il considère comme l’un des piliers de son mandat : le rôle des États-Unis en tant que leader sur la scène internationale et la consolidation des alliances stratégiques.
Une diplomatie au cœur de son mandat
Depuis sa campagne présidentielle en 2020, Joe Biden avait promis de restaurer la crédibilité internationale des États-Unis, s’appuyant sur son expérience de sénateur et de vice-président. Dans son allocution, il devrait insister sur le renforcement des alliances internationales, notamment au sein de l’Otan, le retour des États-Unis dans l’accord de Paris sur le climat, et les partenariats dans la zone Asie-Pacifique pour contrer l’influence croissante de la Chine.
Un bilan contrasté
Biden évoquera également des dossiers marquants de sa présidence. Parmi eux, le retrait tumultueux d’Afghanistan, qui a suscité des critiques sur sa gestion, mais aussi le soutien indéfectible apporté à Israël et l’aide militaire massive accordée à l’Ukraine. Ce dernier sujet reste particulièrement sensible, alors que l’avenir de cette assistance pourrait être remis en question sous l’administration Trump, qui s’apprête à reprendre les rênes du pouvoir.
Une transition solennelle
Le discours au département d’État précédera une adresse plus générale prévue mercredi soir, au cours de laquelle Joe Biden fera ses adieux à la nation. Ces interventions marquent la fin d’une ère, tout en laissant entrevoir les défis diplomatiques auxquels son successeur devra faire face.