Les nouvelles sanctions ciblent onze hauts dirigeants du Zimbabwe, y compris le président Emmerson Mnangwaga et son épouse, avec des mesures telles que le gel éventuel de leurs avoirs aux États-Unis et une interdiction de voyager dans le pays à des fins non officielles.
D’autres figures de premier plan, comme le premier vice-président Constantino Chiwenga, la ministre de la Défense et des Anciens combattants Oppah Muchinguri Kashiri, ainsi que le chef de la police Godwin Matanga, sont également visées par ces sanctions.
Selon les autorités américaines, ces mesures visent spécifiquement des individus clés responsables de détournement de fonds publics et de violations des droits de l’homme contre le peuple zimbabwéen. Cela vise à recentrer les sanctions sur des cibles précises, écartant ainsi toute atteinte au peuple zimbabwéen lui-même.
Cette clarification vise à différencier ces sanctions des précédentes, mises en place il y a 20 ans, qui ont été critiquées par le gouvernement zimbabwéen et perçues comme exacerbant la situation économique difficile du pays, affectant ainsi la population.
Le président Emmerson Mnangagwa devient le deuxième dirigeant zimbabwéen consécutif à être soumis à des sanctions américaines, après l’ancien président Robert Mugabe.
