La République du Congo se positionne comme un acteur majeur du secteur gazier en Afrique grâce à des réformes ambitieuses et des projets stratégiques. Avec la création prochaine d'une société nationale du gaz, le lancement d'un nouveau code du gaz et l'élaboration d'un plan directeur, le pays entend attirer des investissements significatifs pour dynamiser son industrie gazière.
La Libye a annoncé le lancement d’un appel d’offres pour l’exploitation de nouveaux blocs pétroliers, une première depuis 17 ans. Cette initiative a été dévoilée lundi 3 mars par Masoud Suleiman, président par intérim de la Compagnie Nationale du Pétrole (NOC). Avec cette ouverture aux investisseurs étrangers, le pays cherche à moderniser son secteur énergétique et à relancer l’exploration, malgré un contexte politique et sécuritaire fragile.
L'Afrique fait face à une crise énergétique majeure, avec 600 millions de personnes privées d'accès à l'électricité et 900 millions sans solutions de cuisson propres. Face à cette réalité, l’idée selon laquelle le continent pourrait satisfaire ses besoins énergétiques sans recours aux hydrocarbures est une illusion dangereuse. Si les nations occidentales accélèrent leur transition vers les énergies renouvelables, cette approche ne peut être imposée uniformément à l'Afrique sans prendre en compte ses spécificités économiques et infrastructurelles.
Le projet gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie, s’apprête à franchir un tournant majeur en 2025. Après plusieurs années de développement, la première production de gaz naturel liquéfié (GNL) est attendue dans les prochains mois, marquant une étape clé pour les deux pays qui aspirent à devenir des acteurs stratégiques du marché énergétique mondial.
La République du Congo consolide sa position en tant qu’acteur clé du secteur pétrolier en Afrique, portée par une série de projets stratégiques. TotalEnergies intensifie ses activités sur les champs Moho Bilondo et Moho Nord, tandis que Perenco développe les sites de Tchibouela II et Tchendo II. Ces expansions visent à accroître la production nationale et à renforcer la compétitivité du pays sur le marché mondial des hydrocarbures.
Brazzaville accueillera du 24 au 26 mars 2025 le Congo Energy & Investment Forum (CEIF), un événement stratégique destiné à attirer les investisseurs et à renforcer le secteur énergétique du pays. Organisé par Energy Capital & Power en partenariat avec le Ministère des Hydrocarbures, ce forum mettra en avant les opportunités d’investissement tout au long de la chaîne de valeur des hydrocarbures, avec un accent sur les partenariats, la coopération régionale et le développement des projets énergétiques émergents.
Un carrefour pour l’investissement énergétique en Afrique centrale
Placé sous le thème "Sécuriser la croissance et l’investissement dans une nouvelle ère", cet événement souligne le rôle stratégique de la République du Congo en tant que hub énergétique en Afrique centrale. Troisième producteur de pétrole d'Afrique subsaharienne et acteur émergent du marché mondial du gaz, le pays bénéficie d’un environnement réglementaire stable et du soutien de grandes compagnies pétrolières internationales, telles que TotalEnergies. Grâce à son Plan Directeur du Gaz, la République du Congo se positionne comme un acteur clé de la sécurité énergétique régionale et de la monétisation du gaz.
Le forum constituera une plateforme unique de networking et de négociation, réunissant les régulateurs congolais, les décideurs politiques et les grandes compagnies pétrolières internationales. Parmi les sujets abordés figurent la clarté réglementaire, les avancées technologiques et le développement des infrastructures locales.
De nouvelles opportunités avec le lancement d’un cycle de licences
L’un des moments phares du CEIF 2025 sera le lancement officiel du nouveau cycle de licences pour les blocs pétroliers et gaziers du pays, ouvrant ainsi la porte à de nouveaux investissements. Avec un objectif ambitieux de 500 000 barils par jour, la République du Congo entend accroître sa production, développer ses exportations de GNL et renforcer ses capacités de raffinage pour répondre aux besoins énergétiques croissants de la région.
À travers cette initiative, Brazzaville se positionne comme un acteur central de la transition énergétique africaine, attirant investisseurs et partenaires désireux de contribuer à l’essor du secteur énergétique congolais. Le Congo Energy & Investment Forum 2025 s’annonce ainsi comme un rendez-vous incontournable pour façonner l’avenir énergétique du pays et du continent africain.
Le gouvernement camerounais a approuvé la mise en place d'une Inland Rail Facility (IRF), une infrastructure ferroviaire destinée à optimiser le transport du minerai...
Face à la flambée des loyers et à une offre immobilière dominée par le haut standing, la classe moyenne dakaroise est contrainte de migrer vers la banlieue. Entre incitations fiscales pour les promoteurs et politiques de logement social, les autorités cherchent des solutions.
Il avait le profil et les compétences pour briguer le poste, mais Romuald Wadagni, ministre béninois de l’Économie et des Finances, ne présentera pas sa candidature à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD). Une décision qui marque un tournant dans les préparatifs pour la succession du Nigérian Akinwumi Adesina.