Le Premier ministre malien, Choguel Maïga, s’est exprimé de manière critique sur la gestion de la transition par la junte militaire au pouvoir. Il dénonce son exclusion des décisions majeures, pointe une prolifération des partis politiques pro-junte et alerte sur les risques d’un retour en arrière pour le pays. Des déclarations qui révèlent des tensions croissantes au sommet de l’État, dans un contexte politique et sécuritaire déjà fragile.
Ce dimanche 17 novembre, les Sénégalais se rendent aux urnes pour des élections législatives anticipées, convoquées après la dissolution de l’Assemblée nationale en septembre dernier par le président Bassirou Diomaye Faye. Avec 165 sièges de députés en jeu, ce scrutin est crucial pour le gouvernement récemment installé, dirigé par le président Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. L’objectif : obtenir une majorité qualifiée pour mettre en œuvre des réformes majeures, notamment la création d’un poste de vice-président, la réforme de la justice et la suppression d'institutions jugées coûteuses.
Le Gabon s’apprête à vivre un tournant politique majeur. Ce dimanche, 848 000 citoyens gabonais sont appelés à voter lors d’un référendum pour approuver ou rejeter un projet de nouvelle Constitution. Les bureaux de vote ouvriront à 7h et fermeront à 18h. Ce texte propose une refonte complète du régime politique, en établissant un régime présidentiel et en abandonnant le régime semi-parlementaire en vigueur depuis des décennies.
En République démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi est actuellement en visite dans le Nord-Est du pays, à Kisangani. Dès son arrivée dans le chef-lieu de la province de la Tshopo, il s’est adressé à la population lors d’un meeting sur la place de la Poste. Au cours de son discours de plus de 40 minutes, le président a abordé des questions sociales et sécuritaires. Cependant, c’est le sujet de la révision de la Constitution, récemment évoqué par son parti politique, l’UDPS, qui a marqué les esprits.
Au Mozambique, la mission d’observation de l’Union européenne a reconnu, ce mardi 22 octobre, des « irrégularités » dans le processus électoral du scrutin du 9 octobre. Cette déclaration intervient au lendemain de la répression d’une manifestation dénonçant des fraudes électorales, et quelques jours après l’assassinat de deux opposants politiques. La tension politique s’intensifie au Mozambique, alors que les résultats définitifs des élections générales sont toujours attendus. Ce mardi, les observateurs de l'UE ont signalé des « altérations » des résultats du scrutin. « La mission d’observation européenne a constaté des irrégularités lors du dépouillement et des modifications injustifiées des résultats au niveau des bureaux de vote », selon leur communiqué.
Le Groupe de concertation des partis politiques (GCAP), qui regroupe une quinzaine de partis d'opposition tchadiens, a exprimé son étonnement face à la décision...
Ce mardi 22 octobre, la ville de Kazan, en Russie, accueille l'ouverture du sommet 2024 des BRICS, un groupe de pays qui cherche à rééquilibrer le pouvoir économique mondial en offrant une alternative à l'influence occidentale et à l'hégémonie du dollar dans le commerce international. Ce sommet réunit des dirigeants de poids sur la scène mondiale, notamment les présidents chinois et indien, ainsi que trois leaders africains : le président sud-africain, le président égyptien, et le Premier ministre éthiopien.
Le président angolais João Lourenço a intensifié, ce samedi 19 octobre, ses efforts diplomatiques pour apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda. Il a eu, dans la matinée, des conversations téléphoniques avec les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame, des discussions axées sur la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC. Ce nouvel échange intervient dans un contexte où les relations entre Kinshasa et Kigali restent tendues, malgré le processus de Luanda destiné à ramener la paix dans cette région troublée.
L'Afrique centrale, dotée de vastes ressources gazières, se trouve à un tournant décisif de son développement industriel. Alors que la demande mondiale en gaz naturel ne cesse de croître, la région aspire à transformer cette richesse en levier pour son industrialisation. Le gaz naturel peut jouer un rôle stratégique en soutenant l’industrialisation, en fournissant une énergie abordable et fiable, et en créant de nouveaux secteurs économiques. Toutefois, cette ambition s’accompagne de nombreux défis structurels et sécuritaires.