Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) organise ce mercredi 16 avril une convention décisive en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 octobre 2025. Au programme : la désignation officielle du candidat du parti. Sans véritable suspense, c’est Tidjane Thiam, actuel président du PDCI, qui devrait être investi.
Depuis le renversement d’Ali Bongo le 30 août 2023, le général Brice Clotaire Oligui Nguema dirige la transition militaire au Gabon. Une transition qui a débouché, le 13 avril dernier, sur son élection à la présidence pour un mandat de sept ans, avec 90,35 % des voix selon les chiffres provisoires du ministère de l’Intérieur. Un sacre politique pour cet officier de carrière, longtemps formé et promu au sein du système Bongo dont il s’est pourtant engagé à s’affranchir — sans rompre totalement avec ses codes et ses habitudes.
À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle prévu pour le samedi 12 avril, les candidats encore en lice n’ont plus que quatre jours pour convaincre les électeurs indécis. Cette campagne électorale contraste fortement avec celles de 2009, 2016 et 2023, autrefois marquées par une opposition mobilisée contre le président sortant Ali Bongo. Cette fois, le contexte est tout autre : le chef de la transition bénéficie d’un large soutien au sein du paysage politique, réduisant considérablement la tension électorale habituelle.
La junte a annoncé mardi 1er avril au soir la remise en liberté d’une cinquantaine de personnes, dont d'anciens ministres du régime civil renversé en juillet 2023 par un coup d'État, conformément aux recommandations des « assises nationales » de février.
Les consultations initiées par le président Félix Tshisekedi pour la formation d’un gouvernement d’union nationale reprennent ce lundi 31 mars à Kinshasa. Une semaine après leur lancement, l’opposition campe sur ses positions et refuse toujours d’adhérer à cette initiative. Pour le pouvoir en place, un tel gouvernement est nécessaire afin de faire face à l’agression du pays par le Rwanda, accusé de soutenir les rebelles du M23.
Le paysage politique nigérien a été profondément transformé avec la dissolution de tous les partis politiques, sur décision du général Abdourahamane Tiani. L’annonce a été faite le 26 mars, lors de la cérémonie officielle consacrant son investiture à la tête du pays pour une période de cinq ans, ajustable en fonction des circonstances. Cette mesure découle des recommandations issues des assises nationales organisées le mois précédent.
Un mois après l’adoption de la résolution 27-73 exigeant un cessez-le-feu immédiat à l’est de la République démocratique du Congo et le retrait des forces rwandaises, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni de nouveau ce jeudi à New York. Lors de cette session, la cheffe de la Monusco a présenté un rapport alarmant, mettant en lumière une aggravation des conditions sécuritaires et humanitaires. Face à cette situation préoccupante, les membres du Conseil ont insisté sur la nécessité d’une solution politique durable.
Au Soudan du Sud, c'est une nouvelle escalade vers un possible retour de la guerre civile. Mercredi 26 mars dans la soirée, le premier vice-président Riek Machar a été placé en résidence surveillée par les forces de sécurité sud-soudanaises, a annoncé son porte-parole. Les conditions exactes de cette détention et son implication pour la survie de l’accord de paix signé en 2018 ne sont pas claires. Mais le pays n’a semble-t-il jamais été si proche d’un retour du conflit. L’ONU appelle à la retenue et au respect de l’accord de paix.
Pour la première fois depuis plus d'un an, les présidents de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, et du Rwanda, Paul Kagame, ont eu un entretien ce mardi 18 mars au Qatar, sous la médiation de l'émir, afin de trouver une solution à la crise sécuritaire qui touche l'Est de la RDC. Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir la rébellion du M23, qui contrôle de vastes zones des provinces du Sud et du Nord-Kivu. Ces accusations sont corroborées par plusieurs rapports des Nations unies, bien que Kigali les réfute.
Le conflit dans l'est de la République démocratique du Congo a fait l'objet d'une rencontre de haut niveau entre le président congolais, Félix Tshisekedi, et son homologue angolais, João Lourenço, ce mardi 11 mars à Luanda. À l'issue de cet entretien, l'Angola a annoncé la possibilité d'engager des discussions directes entre Kinshasa et le groupe armé M23.